Chanana P et Kumar A
Introduction : La privation de sommeil [SD] soulève souvent plusieurs problèmes neurologiques en provoquant des altérations significatives de plusieurs systèmes neuronaux. Centella asiatica est une plante médicinale psychoactive au potentiel thérapeutique immense.
Objectif : La présente étude a été conçue dans le but de cibler les voies mitoprotectrices et anti-stress impliquées dans l'effet protecteur de Centella asiatica en plus du mécanisme de l'oxyde nitrique.
Méthodes : Des souris mâles laca ont été privées de sommeil pendant 72 heures en utilisant la méthode de la grille suspendue au-dessus de l'eau et Centella asiatica (150 et 300 mg/kg) a été administrée seule et en association avec des modulateurs de NO pendant 8 jours, en commençant cinq jours avant 72 heures de privation de sommeil. Divers comportements (temps de sommeil induit par le pentobarbital, c'est-à-dire la latence du sommeil ainsi que le temps de sommeil total et l'évaluation du comportement anxieux), les activités des complexes enzymatiques mitochondriaux, les taux de corticostérone sérique ainsi que la densité des cellules pycnotiques dans la région thalamo-corticale ont été évalués par la suite.
Résultats : Le traitement par Centella asiatica (150 et 300 mg/kg) pendant 8 jours a amélioré de manière significative l'activité locomotrice, l'effet anxiolytique, inversé les activités du complexe enzymatique mitochondrial, atténué le taux de corticostérone ainsi que amélioré les réponses neuroinflammatoires et apoptotiques (densité cellulaire pycnotique) par rapport aux animaux privés de sommeil pendant 72 heures. Lors du traitement par Centella asiatica, les paramètres de l'hypnose induite par le pentobarbital ont été modifiés mais ne se sont pas révélés significatifs par rapport aux animaux privés de sommeil. De plus, le prétraitement à la L-arginine (100 mg/kg) a significativement inversé l'effet protecteur de Centella asiatica (150 mg/kg) chez les animaux privés de sommeil pendant 72 heures. Cependant, le prétraitement à la L-NAME (10 mg/kg) avec Centella asiatica (150 mg/kg) a significativement potentialisé leur effet protecteur qui était significatif par rapport à leur effet per se.
Conclusion : La présente étude suggère une mitoprotection ; Les voies antistress sont également impliquées dans l'effet protecteur de Centella asiatica via des mécanismes de modulation de l'oxyde nitrique contre le comportement anxieux induit par la privation de sommeil chez la souris.